Le
niveau de vie du Vanuatu associé au coût de la main d'uvre
de ce pays conduisent Jacques à quelques réparations sur son bateau.
Lui servant d'interprètes anglophones dans cette île où
l'on parle autant le français que lui l'anglais, nous apprenons les termes
techniques inconnus en français dans un lexique de 'Voiles et Voiliers'...
et nous réussissons à nous faire comprendre sans trop de difficultés!
Ainsi Mitan verra son taux de cockpit refait à neuf et sa coque recevoir
un antifooling prêt à affronter à nouveau algues et coquillages
parasites.
Pour ce faire, 'notre' maison sera mise à terre dans le seul chantier
de plaisance de Port Vila, tenu par Laurent, un Français exilé
dans ce bout du monde.
Nous profitons de ces jours d'immobilisation pour
faire quelques bricoles sur le bateau. Jacques et moi remettons à neuf
l'électronique, de la girouette-anémomètre au sondeur en
passant par le répartiteur. Après quelques pas hésitants,
le manque de matériel et la méconnaissance du bateau, nos heures
de bricolage sont couronnées de succès, un peu avant que la dernière
couche d'antifooling ne finisse de sécher.
Plus attirée par le travail du bois, Caroline ponce et redonne un coup
de vernis sur les listons bien défraîchis de Mitan.
Nous sommes désormais prêts pour un nouveau départ, direction
le nord du Vanuatu et l'archipel des Banks, situé à quelques 200
milles au sud des îles Salomon. Plutôt qu'une longue traversée,
nous avons opté pour une navigation à étapes, faisant escales
sur quelques unes des 83 îles de l'archipel. Il fait chaud, plus de 30°C
dans l'air, un peu moins dans l'eau, la traversée se poursuit.