Reportage précédentReportage suivantDon du sang à l'hôpital des enfants

Don du sang pour CarolineEn quittant le Musée de la Mine, une affiche attire notre attention. Celle-ci appelle les touristes à donner leur sang pour Kantha Bopha, l'hôpital des enfants situé à un kilomètre de là. Donneurs réguliers de sang en France, nous nous sentons immédiatement concernés.
- On y va?
- S'ils veulent bien le prendre, ouais, sans problème!
Et de nous retrouver bientôt dans la salle de dons du sang de cet hôpital qui nous surprend par sa modernité. Des clichés plein la tête, nous nous attendions plus à une petite salle très rustique et nous sommes maintenant allongés sur des lits spécialement conçus à cet effet, au cœur d'un véritable laboratoire d'analyses médicales bardés d'appareils électroniques sophistiqués.
- Tout ceci est indispensable si nous voulons être sûrs à 100% du sang que nous transfusons aux enfants, nous précise le laborantin.
Une logique qui nous paraît indiscutable.
Le don effectué, alors que nous nous apprêtons à sortir, le Cambodgien fort sympathique qui nous a pris en charge nous arrête:
- Attendez, j'ai des choses pour vous!
Sortant alors deux canettes de Coca, des paquets de gâteaux et des tee-shirts aux couleurs de l'hôpital, il ajoute:
- Ceci, c'est pour vous remercier. Caroline et son joli Tee shirt de Kantha Bopha
Sortant maintenant deux sachets
de pilules, il poursuit:
- Les cachets roses sont des vitamines. Les marrons, du fer. Prenez-en un de chaque tous les jours, cela vous aidera à vous remettre.
Surpris, nous sommes gênés de recevoir autant. Alors que nous venions donner, nous avons le sentiment d'être venus chercher quelque chose!...
- Nous faisons ceci avec chacun de nos donneurs, termine notre homme. Ici, il est difficile de trouver du sang, soyez-en remercié, conclut-il avec un sourire.
Nous n'en revenons pas!
Quittant maintenant cet hôpital visiblement très récent, nous traversons le hall d'entrée quand un musicien assis sur une estrade attire notre attention. Visiblement en répétition d'un concert qui aura lieu ici, si on en juge par les rangées de chaises vides qu'il a devant lui, ce violoncelliste exerce ses doigts et chauffe sa voix. Intrigués, des affiches nous en disent un peu plus sur Beatocello, alias Beat Richner, qui n'est autre que le directeur de cet hôpital.
Deux heures plus tard, nous prenons place avec une cinquantaine de personnes pour assister au concert hebdomadaire de cet homme qui est loin d'être banal.
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