Pour quelques jours encore, nous prolongeons
notre séjour à Phnom Penh. Alors que nous pensions écrire
un peu, la chaleur moite nous enlève toute motivation. Dans notre petit
réduite où nous nous réfugions entre deux escapades, le
ventilateur fait ce qu'il peut pour nous rendre les choses plus supportables.
Nous dégoulinons de sueur du matin jusqu'au soir, et du soir au matin.
Malgré le luxe des douches pluri-quotidiennes, on colle, on se sent sale.
Et puis on accepte, on s'y fait...
Ponctuant nos journées de lecture, nous savourons également un
plaisir rare. Sur la bande F.M., Radio France Internationale (RFI) est en effet
diffusé 24h/24 au Cambodge. Pour les fans de radio que nous sommes, c'est
un vrai bonheur. Non que nous soyons nostalgiques du pays, mais nous sommes
si souvent tellement éloignés de l'actualité française
et internationale que cette 'reconnection' au monde nous fait grand plaisir.
En France, la campagne présidentielle bat son plein, nous essayons de
nous tenir au courant, même si nous avons du mal à voir clair dans
des discours plus médiatiques que politiques. Rien de bien nouveau, en
somme..
Nous terminons notre séjour cambodgien en compagnie de Isabelle et Yann,
nos copains de rencontre. Avec eux, nous visitons quelques 'incontournables'
de la capitale, visites qui nous laisseront finalement mitigés. Parmi
celles-ci, le Palais Royal de Sihanouk et la Pagode d'argentt, auxquels nous préférons,
et de loin, le spectacle de la rue!
Sur le chemin du retour, une excellente surprise nous attend. Dans une rue très
ordinaire où des galeries d'art se succèdent, les tableaux d'un
peintre cambodgien attirent notre attention. En quelques coups de pinceaux,
Sophannarith -c'est son nom- capture des images de son pays dans un style très
épuré. Pas spécialistes pour deux sous en la matière,
nous sommes tous les quatre immédiatement emballés par cette vision
à la fois réaliste et légère, des scènes
de la vie quotidienne. Parmi celles-ci, des cyclo-pousses, des moines bouddhistes,
des éléphants au travail, Angkor, etc. Un vrai coup de cur!
Alors que nous voulions acheter tout le stock (!), nous avons bien du mal à
figer notre choix. A nous quatre, nous repartons avec 5 toiles, histoire de
prolonger ce voyage de retour à la maison.
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