La
circulation erratique de Siem Reap
nous affole toujours autant. Dans une confusion totale, mobylettes (qui forment
l'essentiel des véhicules), vélos, cyclo-pousses et automobiles
avancent, se croisent, se doublent, se coupent la route, traversent la route,
sans que cela ne semble poser de problème à quiconque. Aucune
véritable règle de conduite ne paraît gérer le trafic,
chacun se débrouille en somme... Sur la mobylette de notre chauffeur
où nous avons pris place, nous serrons les fesses et prions la Chance,
Saint Christophe, le Ministre des Transports et tout ce qui nous passe par la
tête, pour que tout se passe bien. Les yeux fermés, ça va
finalement beaucoup mieux!
Les feux rouges, les sens interdits et les marquages au sol ne sont en fait
qu'indicatifs, voire ... décoratifs! A chacun son propre code de la route,
et en avant la musique! Encore une chance que l'état des routes ne permettent
pas de rouler très vite, cela limite les dégâts... Curiosité
très locale, un panneau de danger signalant la présence possible
d'éléphants sur la chaussée attire notre attention.
Dans ce cas, mieux vaut en effet rester très prudent!
Relevant nos mails dès notre arrivée, nous avons la joie de lire
que Roberto, notre ami italien rencontré au Laos vient d'arriver à
Siem Reap. C'est donc avec grand bonheur que nous passons la soirée en
sa compagnie... et celle d'Héléna la Suédoise -dernière
rencontre en date de notre Casanova italien- et Johan, le Néerlandais
cadre de KLM, la compagnie aérienne hollandaise, venu passer le week-end
à Angkor! A la suite de cette très sympathique soirée 'européenne',
nous prenons rendez-vous avec Roberto pour le lendemain matin. Une des merveilles
du Cambodge nous attend: les temples d'Angkor.
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