L’état d’esprit de ce voyage

Loin de vouloir réaliser un exploit sportif ou une expérience extrême, nous voulons être les témoins d’une aventure un peu extraordinaire, partis à la recherche de moments à partager avec des semblables.

Aussi, dans ce voyage autour du monde, serons-nous à la quête d’échanges humains 'vrais'.

Yannick, chargé comme un yack
Ladakh, INDE, 1998

C’est pourquoi nous tenterons toujours d’être au plus près des gens que nous visiterons, utilisant les mêmes moyens de transport que les personnes les plus humbles à savoir :

La marche à pied : C’est à notre avis le moyen le plus adapté pour se déplacer dans une région limitée. Sa lenteur est son avantage premier : elle permet de s’imprégner en profondeur d’un pays, d’en mieux respirer les odeurs, d’aller à la rencontre des gens et surtout de s’arrêter où bon vous semble. Elle donne accès partout et ne présente aucune contrainte d’horaire ou de disponibilité : elle est l‘expression d’une liberté de mouvement à laquelle nous sommes très attachés. 

Caroline dans un bus...
Ladakh, INDE, 1998Les transports locaux : Les bus ( et bateaux ) locaux, l’auto stop, le train, le tracteur du village constituent les transports locaux.

Ils sont alors d’excellents moyens pour couvrir des distances importantes. Ils gardent l’esprit de la randonnée car ils permettent de rester au contact des gens qui vivent au pays. On y fait très souvent des rencontres intéressantes. Dans tous les cas, on est au cœur de la culture et des habitudes de vie locale. Bien sûr, les bus sont parfois bringuebalants, les deuxième ou troisième classes des trains un peu usagées, les bateaux des pêcheurs un peu poussifs mais c’est aussi cela qui donne de l’âme à un voyage …