Reportage précédentReportage suivantLas Terrenas

Rizière dominicaine
Nous poursuivons notre séjour en rejoignant la péninsule de Samana, située au Nord Est du pays. Encore une fois nous sommes enchantés par la diversité des paysages qui s'offrent à nos yeux. Nous avons notamment le plaisir de découvrir nos premières rizières entre La Vega et San Francisco de Macoris.
Las Terrenas
Située sur la côte Atlantique, la région de Las Terrenas offre des plages bien agréables et presque désertes, dès lors que l'on s'écarte un peu de la plage principale de Las Terrenas. La Playa Coson figure parmi celles-ci et les sept kilomètres de chemin bien difficilement praticable expliquent certainement son côté peu fréquenté.
Aujourd'hui, nous sommes les seuls à profiter du magnifique soleil sur plusieurs kilomètres de plage. Le luxe quoi!
Vue depuis notre hôtel
Las Terrenas
Enseigne, Las Terrenas
Si Las Terrenas peut sembler difficile d'accès et reclu quelque part au bout du monde, le touriste français ne se sentira nullement perdu ici. En effet, une forte communauté française y réside à l'année et y a investi le centre touristique. Restaurants, bars, magasins de souvenirs et de fringues, pharmacie et même La Poste ont des enseignes en français! Si vous ne parlez pas espagnol, nulle difficulté pour vous! Entre français, la langue de Molière est bien suffisante!!... Une école française,'en phase d'homologation par l'Education Nationale' nous précise une maman d'élève fière de la qualité de l'enseignement prodigué ici, a même été mise en place sous l'impulsion de cette communauté pour donner aux nombreux enfants - dont le nombre ne cesse de croître-, une 'vraie' scolarité.
Il est vrai qu'en République Dominicaine, l'école n'est pas obligatoire et nombreux sont les enfants qui ne connaîtront jamais les bancs de l'école. Issus de familles pauvres, leur emploi de cireur de chaussures, vendeur ambulant ou mendiant ne leur permet pas de se libérer pendant les heures de classe...
Fruits du cacaoier, dans leur arbre
La végétation luxuriante de la région nous fait découvrir nombre d'espèces qui poussent ici en toute liberté. Parmi celles-ci, nous découvrons le cacaoier.
Curieusement, le fruit de cet arbre ne se développe pas à l'extrémité des branches mais pousse à même le tronc. De couleur orangée lorsqu'elle arrive à maturité, la carapace contient une bonne dizaine de fèves, engluées dans une gangue gélatineuse au goût acidulé très agréable. Marron foncées, les précieuses fèves de cacao n'offrent, à ce stade, aucun intérêt gustatif. Très amères, elles ne développent la complexe subtilité de leur goût qu'à la suite d'une indispensable opération de torréfaction. Dommage pour nous!
Yannick, ouvrant une noix de coco!
En revanche, les nombreux palmiers présents jusque sur la plage, et sous lesquels nous nous protégeons d'un soleil trop ardent, nous offre des noix de coco... qu'il ne reste plus qu'à décortiquer! Et sans outil, l'opération n'est pas très aisée, tant l'enveloppe enfermant la noix de coco est difficile à ôter. Après de longues minutes de travail et aidés des rochers utilisés comme outils, Yannick parvient à nous faire profiter de quelques noix que nous apprécions particulièrement. C'est fou comment le contexte peut modifier le goût des choses!...
Père de Caroline
sur la rambarde de l'hôtel...
Cette dernière escale de 5 jours va notamment permettre aux parents de Caroline de se reposer et profiter un peu du soleil et de la plage, avant leur retour dans l'hiver breton.... Nous en profitons pour nous reposer également et rattraper un peu du retard de mise en page sur le site de nos reportages cubains...
L'accueil chaleureux de Henri-Noël et Marie-Claire, un couple d'hôteliers Dinardais, clients du père de Caroline, donnent à ce séjour un air de fête. Leur gentille collaboration nous permettra notamment d'utiliser leur connexion internet pour mettre en ligne nos reportages... entre deux ti-punchs!

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