Samedi 20 Janvier.
La région de Jarabacoa tranche totalement avec l'Ouest du pays beaucoup
plus aride. Ici, nous sommes en montagne et le majestueux Pic Duarte,- du nom
d'un des trois pères de l'indépendance du pays -, qui domine le
pays du haut de ses 3175 m vient nous le rappeler. Les routes en lacets, les
nombreuses rivières de montagne et la verdoyance du paysage nous rappelle
un peu les Alpes suisses. Nous nous laissons ainsi guider par le paysage, quittant
régulièrement la voiture climatisée ( quel luxe pour des
soi- disant 'routards'... ) pour marcher parmi une végétation
qui ne cesse de nous émerveiller. Et là s'arrêtent les points
communs avec les Alpes! Palmiers, orangers, citronniers, bananiers, goyaviers,
caféiers et une multitude d'autres plantes tropicales dont les noms nous
échappent constituent la flore locale. Nous nous régalons! Dans
le fond de la vallée, coule une imposante rivière où des
groupes de touristes s'essayent au rafting. Côté faune, les colibris
constituent pour nous une véritable attraction, tant leur extrême
rapidité et l'agilité de leur vol stationnaire nous enchante.
Dimanche 21 Janvier.
Nous prenons le petit
déjeûner à l'hôtel où nous nous sommes arrêtés.
Le patron, un hollandais d'une cinquantaine d'années, ne nous adresse
quasiment pas la parole et préfère se cloîtrer dans son
appartement où il boit, et n'en sort ... que pour prendre un autre petit
verre au bar... Heureusement, il y a Jenny, sa serveuse et bonne à tout
faire, une dominicaine rigolotte et très sympa. En réalité,
c'est elle qui donne à l'hôtel son côté agréable,
et les rapports amicaux qu'elle sait nouer avec la clientèle y sont pour
beaucoup. Ce matin, nous faisons la connaissance de Catherine et Claude, un
couple de jeunes retraités de la région niçoise, avec qui
nous allons visiter une cascade distante de quelques kilomètres. Très
banale cascade qui est pourtant une attraction touristique de la région
( ah bon?!!), nous y restons pourtant plus d'une heure à discuter. Sympathique
rencontre à peine coupée par la rencontre d'un autre couple de
retraités bretons de Carentoir, petite communes du Morbihan distante
d'une quinzaine de kilomètres du pays natal de Yannick! Le patois du
coin revient alors au galop (gallo?!!)! Le monde est quand même petit!!...