Reportage précédentReportage suivantToujours pas de site!...

Fleur de BougainvillierDepuis maintenant quelques jours, nos nuits (!) sont de plus en plus agitées... Yannick a encore peu dormi cette nuit, suivi de près par Caroline.
Au coeur de ces insomnies flotte un problème qui se résume en une phrase: notre site internet n'est toujours pas en ligne! Ca fait maintenant plus de 2 mois que nous avons quitté la France et, malgré nos envois réguliers de mails, reportages et photos, nous sommes comme la sœur Anne, nous ne voyons rien venir. L'équipe chargée de mettre en place notre 'yaca.net' accumule problème sur problème et notre site, réalisé gracieusement, n'est pas leur priorité majeure, nous pouvons le comprendre...

De notre côté, nous ne sommes déjà plus à l'aise du tout vis-à-vis de tous ceux qui nous ont apportés leur soutien. Nous leur avons promis un suivi sur Internet et seul un mot d'excuse apparaît, expliquant que 'tout va bientôt être mis en ordre'... Face à ce 'bientôt' qui n'a que trop duré à nôtre goût, nous décidons de stopper notre voyage le temps qu'il faudra pour mettre en place, nous-même, notre site.
Bateau de pêcheurs sur le lac AtitlanYannick a déjà réalisé un premier 'yaca;net', consacré à la présentation de notre projet. Les quelques passés à maîtriser les logiciels informatiques lui ont donné une connaissance suffisante pour entreprendre ce 'gros' chantier, sans trop d'appréhension. Bien sûr, nous n'avons pas les outils nécessaires à la réalisation d'un site, mais on va se débrouiller. Peut-être qu'entre-temps, nos partenaires informatiques auront trouvé la parade aux problèmes qui expliquent notre silence mais tant pis! Si rien ne se passe de leur côté, au moins il se passera quelque chose du nôtre! Aléa jacta es!

En prenant cette décision qui s'est imposée à nous au fil des jours, nous nous sentons déjà mieux. Bien sûr, nous savons que nous risquons de compromettre notre partenariat avec l'équipe informatique chargée du projet, mais plus importantes sont pour nous les personnes qui attendent que nous respections ce que nous n'avons cessé de répéter avant notre départ. En aucun cas, nous ne voulons être considérés comme ceux 'qui se sont barrés avec la caisse', sans respect de la parole donnée. Comme nous voulons joindre l'utile à l'agréable, nous décidons de rejoindre Santiago de Atitlan, sur les rives du lac Atitlan, celui que l'explorateur néerlandais Humboldt qualifia de 'plus beau lac du monde', après l'avoir 'découvert' pour les Occidentaux au XVIII siècle. Un cadre agréable pour travailler ne peut être que positif, non??Reportage suivant Reportage précédent