Reportage précédentReportage suivantEn pouce vers QUEBEC

Vendredi 22 Septembre : la matinée est réservée à notre première connexion Internet. Tout ne va pas être aussi simple que sur le papier mais nous avons du temps pour tout mettre en place.

Nous prenons ensuite le métro direction Longueuil, où se trouve l'autoroute 189 puis la 20 qui nous amènera à Québec. L'emplacement n'est pas idéal pour faire du stop et la circulation est trop dense et trop rapide. Cependant, après une bonne heure d'attente, nos efforts sont récompensés: la première voiture de ce tour du monde vient de s'arrêter.Yannick et son activité favorite,  le stop
Sortie de Montréal, QUEBEC

Après plus de 60 km, elle nous dépose à l'entrée de l'autoroute 20. Le trafic est encore plus dense et plus rapide mais le soleil est radieux et notre attente est courte. La deuxième voiture nous emmène sur plus de 100 km, ainsi qu'un autre auto-stoppeur. Et c'est un chef d'entreprise qui nous mènera finalement à Québec, à la gare routière du centre. Dès nos premières conversations nous nous rendons compte que les rapports autochtones (Indiens)/Canadiens ne sont pas des meilleurs.

Nous arrivons à Québec vers 15h et la première vision nous déçoit quelque peu. Nous avions peut-être trop entendu parler de cette ville somme toute pas si exceptionnelle que cela... La ressemblance avec Saint-Malo ne saute pas immédiatement aux yeux comme on le dit couramment. Le coup de foudre ne se produira pas et la première impression se confirmera par la suite.

C'est une ville avant tout très touristique où les boutiques sans âme succèdent aux boutiques sans goût... Essentiellement peuplée de touristes, la vieille ville connaît une agitation artificielle, amplifiée par le défilé de cars faisant le bonheur des restaurants hors de prix et autres attrape-nigauds...

Nous n'échappons pas tout à fait à ce piège en nous réfugiant pour la nuit dans une auberge de jeunesse à 19$ la nuit par personne... Certes le petit- déjeuner est inclus mais cet arrêt continu de gréver sérieusement notre budget.

Nous dormons dans des dortoirs séparés et Yannick est le moins chanceux des deux! Dernier arrivé d'une chambre de 8 personnes, une odeur de chacal embaume sa nuit... les ronflements compléteront l'ambiance... Reportage suivantReportage précédent